Mais jusqu’alors…
C’est ce que sent le soleil
Chaque soir quand il
s’endorme
Désireux d’attendre l’aube
Et de s’accrocher
A tes cils noirs
ensommeillés…
Et de les baiser de
« Bon matin ! »
C’est ce que sent l’eau,
Dans les hivers rigoureux,
Quand elle doit devenir
glace
Pour survivre…
et qu’elle a l’envie
de couler en clapotis.
C’est ce que sent chaque
mois la lune gibbeuse
en se baignant en poussière
laiteuse,
en fait elle manque le halo
de son cercle plein
et affamé… il se nourrit,
chaque soir, à son sein.
C’est ce que sent le blé
Sous le silence des neiges
gelées,
Quand il goûte, tout seul,
chaque jour d’hiver
Son vert amer… si doux
Si le bon pain est rompu …
Et partagé…
C’est ce qu’attend l’enfant,
Après sa prière chaque soirée :
Le conte de fées chuchoté,
pour que
Les rêves ne soient pas
chassés par la matinée…
Tu me manques,
Tu viens de t’en aller et
Tu me manques déjà…
Tu me dis et me redis que…
Mais jusqu’alors, sans toi,
Je me débrouille comme je ne
le peux pas.
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